Amel Bent dans "The Voice" : son discours engagé et émouvant sur la place des femmes

La chanteuse a rendu hommage aux femmes et à Anik.

Hier soir, quand il s'est agi de choisir entre Anik, 48 ans et Sonia 20 ans lors de l'épreuve des KO de "The Voice", Amel Bent a finalement retenu la Canadienne, plus âgée, pour son talent mais aussi pour lui rendre hommage de n'avoir jamais lâché son rêve alors qu'elle avance en âge. Cela a aussi été, pour la chanteuse, le moyen de livrer un discours fort sur la place des femmes et leurs difficultés dans l'industrie de la musique.

C'est un moment fort que nous avons vécu en fin d'émission hier soir. Alors que la première soirée des KO de "The Voice" prenait fin, Amel Bent a donné la dernière place qui lui restait dans son équipe à Anik, un talent canadien de 48 ans. Cela a aussi permis à la chanteuse française de livrer un discours plein d'émotion et de vérité sur les difficultés que rencontrent les femmes à réussir et surtout à dure dans la musique.

“Le métier de chanteuse, c’est un métier qui est très ingrat pour les femmes. C’est-à-dire qu’à 20 ans, tout d’un coup quand ça marche, t’es fraîche. Et puis avec les années, ça ne fait pas comme le vin. Au bout d’un moment, ils se disent : on va prendre la nouvelle qui a 20 ans. Et on sent que les hommes durent plus facilement dans le temps que les femmes, on n’accepte pas leur vieillesse, on ne leur accorde pas cette chance.

Se tournant vers Anik dont elle a salué le "courage", Amel Ben a poursuivi son explication et a rendu hommage à son aînée.

”À 20 ans, on ne vous a pas ouvert la porte, à 25 non plus, à 30 non plus, 35 , 40, 45... Et là, elle arrive ici et elle dit j’y crois encore. Y a des gens qui abandonnent au bout de six mois. Moi au bout de deux ans de casting, j’étais épuisée, et j’avais 18 ans. Vous en avez 48. Pour moi vous êtes un message d’espoir et ça veut dire qu’à tous les âges et bien c’est encore possible”.

Un discours qui a ému Anik mais aussi Nikos et les autres coachs. Les Internautes ont aussi particulièrement apprécié le discours d'Amel Bent