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Indochine obtient gain de cause : le festival Les Déferlantes n'aura pas lieu à Perpignan

Indochine obtient gain de cause : le festival Les Déferlantes n'aura pas lieu à Perpignan
Les Déferlantes cherchent un nouveau lieu pour accueillir le festival.

Il faut dire aussi que Louise Attaque avait rejoint le combat.

Le festival Les déferlantes était au centre de l'attention depuis que les organisateurs avaient annoncé leur intention de déplacer l'événement qui se faisait de dérouler au Château d'Aubiry à Céret mais à Perpignan afin de faciliter l'accès des festivaliers. Le problème c'est que la mairie est tenue par un maire étiqueté Rassemblement National. Pour Indochine, il était impossible de se produire dans une ville avec une telle municipalité et le groupe a menacé de ne pas venir si jamais rien n'était fait. Qu'importe les provocations des cadres de ce parti, Indo n'avait certainement pas envie de plier. Devant la fronde, ce sont les organisateurs qui ont finalement décidé de ne domicilier le festival à Perpignan. Il faut dire que, dans la foulée d'Indochine; le groupe Louise Attaque menaçait aussi de ne pas venir si jamais le festival devait vraiment se tenir dans la ville à la municipalité RN.

"Ne souhaitant cautionner ni la méthode du fait accompli, ni la possible récupération du festival par la mairie, nous demandons aussi à la direction des Déferlantes de faire tout son possible afin de trouver un autre lieu."

Devant cette levée de boucliers quasi unanimes de la part des têtes d'affiche de la manifestation, la direction des Déferlantes a donc pris acte et cherche un nouveau lieu comme elle l'explique dans un long message posté sur Instagram.

"Poussé vers la sortie à Céret, nous avons dû nous adapter très vite pour trouver un lieu capable d'accueillir le festival dès juillet prochain. Depuis l'annonce du déménagement forcé vendredi dernier, vous avez été nombreux à vous exprimer et nous avons entendu vos différentes réactions [...] D'autre part, plusieurs artistes programmés pour la prochaine édition et ont annoncé l'annulation de leur venue si le festival se tenait à Perpignan. Comme vous le savez, pas d'artiste, pas de festival ! [...] Nous sommes donc contraints de renoncer à cette implantation et nous nous mettons dès à présent en quête d'un nouveau lieu pour que le festival puisse se tenir dans les Pyrénées Orientales aux dates prévues."

Une décision qui n'a pas du tout plu au maire RN Louis Aliot qui a partagé son avis par visio-conférence dans l'émission "TPMP" refusant le "chantage" d'Indochine.

"Je ne suis pas organisateur, je suis juste la ville d'accueil. On a appris vendredi qu'Indochine ne voulait pas venir, mais c'est proprement une position de circonstance. Depuis que je suis élu, Perpignan a accueilli des dizaines d'artistes, MC Solaar, Alain Souchon, Véronique Sanson, MIKA... et ça n'a posé aucun problème. (...) Là, d'un coup, Indochine pose son ultimatum, je trouve ça scandaleux. Mais attendez, on me dit que les Déferlantes vont signer à Perpignan, je fais un tweet "Bienvenue aux Déferlantes", pas "bienvenue à Indochine". Je suis le maire de la ville, (...) je ne vois pas où est le problème. On n'est pas en URSS quand même !

Refusant de voir leur festival pris en otage entre des intérêts divergents, les organisateurs ont sans doute bien fait de réfléchir à une autre localisation, en espérant que, cette fois, elle fasse l'unanimité.