Le groupe Indochine n'a pas vraiment apprécié le déplacement du festival les Déferlantes, initialement prévu à Céret, qui va finalement se tenir à Perpignan, une ville dirigée par une municipalité Rassemblement National. Le groupe, par la voix de Nicola Sirkis a demandé un nouveau changement de lieu sous peine d'annuler sa venue au festival. Une attitude et un engagement que n'a pas apprécié le partie politique qui l'a fait savoir par le biais de son président, Jordan Bardella interrogé à ce sujet sur BFMTV. Et ce dernier n'a pas mâché ses mots quant aux déclarations du groupe.
"C'est profondément sectaire et irrespectueux pour les milliers de leurs fans qui probablement sont des électeurs aussi du Rassemblement national. Quand on est artiste, on ne fait pas de la politique, on ne trie pas les gens qui viennent à ces concerts en fonction de leur opinion politique."
Il a ensuite insisté :
"Perpignan est une ville de 121 000 habitants. Et il y a probablement parmi ces 121 000 habitants des gens qui aiment Indochine [...] J'aimerais que ces artistes-là, qui ont fait beaucoup d'argent sur la générosité du peuple français, soient beaucoup plus respectueux des opinions politiques qui sont des opinions privées."
💬 "C'est une attitude discriminatoire et honteuse"
— BFMTV (@BFMTV) January 9, 2023
Jordan Bardella (@J_Bardella) réagit au refus d'Indochine de jouer à Perpignan, ville dirigée par le RN pic.twitter.com/shux68C4Vb
On n'imagine pas que cette sortie médiatique puisse faire change le groupe d'avis. On a même tendance à penser que cela va un peu plus enterrer leur venue au festival les Déferlantes même si Indochine n'a pas encore officiellement réagi à ces attaques.
