Comme beaucoup de jeunes artistes, Amel Bent a dû apprendre le business sur le tas. Elle a certainement dû "se faire avoir" ou faire des choses qu'elle n'avait pas envie de faire. Aujourd'hui, Amel Bent a 36 ans et quasiment 20 de carrière. Autrement dit, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut plus. Et surtout, elle veut être systématiquement associée aux décisions qui concernent sa musique. Si elle travaille régulièrement avec la même équipe, elle refuse qu'une décision soit prise sans elle. Sa solution ? S'impliquer financièrement, notamment dans ses spectacles ou ses tournées comme elle l'a expliqué à Sophie Davant dans l'émission "Ravie de vous rencontrer".
"Ce problème de toujours mettre les femmes au second plan nous a modifié, ça a modifié notre comportement. Peut-être qu'il y a eu le temps de la plainte et après, il y a le temps d'entreprendre et de dire si je n'arrive pas à me faire écouter, je vais le faire moi-même. Et ça commence dès le début du contrat, c'est-à-dire que je ne suis pas juste la fille qui monte sur scène avec son micro, je suis aussi coproductrice. C’est un tout, c’est faire partie intégrante de toutes les discussions, de toutes les prises de position, de toutes les décisions et malheureusement quand on n’a pas le statut qui va avec, on est encore un peu moins écouté. Quand on devient coproductrice de son album, coproductrice de sa tournée, ça veut dire que financièrement on est impliqué donc tout de suite, on est entendu."
Evidemment, ce n'est pas forcément facile à faire surtout en début de carrière mais c'est une réflexion à tenir. Et certains artistes devraient la prendre en compte.