Tout réussi à Santa aujourd'hui. Son album est un succès, ses singles également, elle est joyeuse, solaire, sympa. Bref, elle traverse une très très bonne période. Mais tout n'a pas toujours été aussi rose. Dans Paris-Match à qui la jeune chanteuse a donné une longue interview, elle explique notamment qu'elle a été déscolarisée très tôt, à sa propre demande car elle ne sentait pas à l'aise dans le système scolaire.
"Tous les frottements sociaux très durs pour moi. D'autant que j'avais une tâche de naissance et que l'on ne parlait pas encore de la 'différence'."
Du coup, en partie à cause de ça mais aussi grâce à ses capacités supérieures, Santa a quitté l'école avec l'aval de ses parents.
"J'étais un peu précoce. (...) J'ai passé un contrat moral avec mes parents. J'ai su lire et écrire en dernière année de maternelle. Je m'ennuyais profondément et je n'avais rien à faire en classe. Je leur ai demandé de me déscolariser et ils ont accepté. Mon école, c'était la chaîne de télé Arte. C'est elle qui a fait ma culture. Tout cela s'est fait avec des psychologues, des psychiatres et des batteries de tests. J'ai eu énormément de chance d'être comprise par l'Education Nationale."
Cela lui a aussi permis d'avoir beaucoup de temps pour faire de la musique et apprendre à jouer, du piano notamment.
"La musique est alors devenue une échappatoire pour cette artiste, qui pour rappel est très engagée : "J'avais du temps libre et il y avait un piano à la maison. Je me suis amusée avec, j'ai commencé à comprendre les harmonies. J'essayais de reproduire ce qui se passait à la radio. Surtout, j'ai eu la chance d'avoir une prof de piano qui m'a acceptée à 4 ans. Je regardais ses mains et j'imitais ce qu'elle faisait. La musique m'a permis de saisir ce qui était chaotique pour le rendre harmonieux."
On peut dire que, même si ce parcours n'a pas été académique, il lui a clairement réussi !