Flo Delavega se confie sur sa dépendance

Flo Delavega se confie sur sa dépendance
Flo Delavega fumait beaucoup de cannabis.

"Je pense que ça été un piège".

Flo Delavega était l'invité du podcast Contre-addictions ce jeudi 16 mai. Il en a profité pour se livrer sur sa dépendance passé au cannabis, entraînée par le tourbillon médiatique et le succès de son duo avec Jérémy Frérot.

"J'ai commencé à fumer pour le côté créatif. Je pense que ça a été un piège parce que c'était : 'Je suis créatif si je fume.' Au début, il n'y a pas tellement de conséquences et effectivement tu fais des chansons, tu es inspiré, tu te mets dans une bulle de créativité qui est hyper intéressante. Mais après, ça a été l'anesthésie. Quand je sortais d'émission de télé, je me disais : 'J'ai pas été bon, j'ai pas réussi à être qui je suis, j'étais stressé, je me suis fait manipuler, ballotté de droite à gauche, je comprenais rien.' Quand tu sors de ça et que tu es dans ton taxi, tu vas sur Instagram et Twitter, et tu te dis : 'Les gens sont déjà en train de me critiquer'".

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"Forcément, le premier truc que je faisais après ça, c'était : 'Je vais m'anesthésier, je vais fumer, je vais me poser je vais faire le point.' Sauf que le point ne durait pas très longtemps parce que le lendemain il fallait repartir pour une autre promo, pour une autre date. Ça a été deux années où j'étais un peu dans les nuages. Je fumais pour m'anesthésier, pour me donner du courage, je fumais parfois avant d'aller en promo. Je pense que j'aurais craqué avant sinon. Je pense que les Fréro n'auraient pas fait deux albums", poursuit l'artiste, qui reconnait être devenu "parano. Le seul truc que je respectais et que je ne pouvais pas faire c'était fumer et aller sur scène. Ça, c'était impossible."

En 2017, la séparation des Fréro Delavega avait d'ailleurs beaucoup affecté le chanteur, comme il l'avait révélé au micro du podcast Virage :

"Je sentais quelque chose en moi, je sentais un mal-être, quelque chose qui me tiraillait sauf que je le balayais. Il y avait une tension, ce n’était pas la période où l’on était le plus connecté avec Jérémy. C’était très compliqué."