Dans une interview accordée à nos confrères du magazine Gala, Sheila est revenue sur une multitude de sujets qui la touchent de près et a notamment beaucoup parlé de ses déboires familiaux et de ses drames personnels avant de faire une mise au point sur un autre thème brûlant, l'argent. Elle qui a vendu des millions de disques, donné des milliers de concerts et qui compte 27 albums studio, 6 albums live et près de 400 morceaux interprétés ne roule pourtant pas sur l'or aujourd'hui expliquant s'être fait avoir par des individus peu scrupuleux et surtout avoir été très mal conseillé. Si elle ne nie pas sa responsabilité, elle tient quand même à rappeler qu'elle a été escroquée par ceux qui étaient censés la protéger de tout cela.
"J'ai été très naïve. J'ai fait confiance, je me suis fait avoir, et j'en suis responsable. Mon producteur, Claude Carrère, était un bandit de grand chemin, et je n'ai découvert l'existence du mot 'royalties' qu'en 1982 ! C’est même lui qui, avec Gérard de Villiers, a laissé courir la rumeur qui prétendait que j'étais un homme, alors qu'il était censé me protéger !"
Difficile dès lors, de mener la grande vie...
"Même si je ne suis pas à plaindre, je n’ai pas de villa à Saint-Tropez ni d’immeubles à Paris. Mais je ne peux pas vivre en ne pensant qu'à ça."
On ne l'espère pas pour elle mais peut-être est-ce une des raisons qui la poussent à continuer à produire, composer et écrire des chansons et ainsi étirer sa carrière alors qu'elle fête le soixantième anniversaire de ses débuts.