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Camille Lellouche révèle avoir été victime de violences conjugales

Elle s'est livrée dans "7 à 8".

Alors qu'elle a une actualité chargée, un album et un spectacle, c'est pourtant pour une toute autre raison que Camille Lellouche fait l'actualité en ce lundi 29 novembre. La veille, dans "7 à 8", l'émission de TF1, elle a avoué avoir été victime de violences conjugales alors qu'elle n'avait que 19 ans. "Un enfer", qu'elle a raconté dans un long entretien dont certaines phrases laissent pantois quant à la pression psychologique et les coups qu'elle a dû endurer.

"Pendant deux ans, toutes les formes de violences qu’une femme peut subir, je les ai subies. Je suis complètement sous son emprise, ça me fait chier de le dire mais je lui appartenais. (…) J’étais en permanence avec l’envie de vomir, je suis passée de 52 kg à 40, en deux mois. (…) Je suis devenue une ombre (…) Il me mettait des droites dans tous les sens (…) J’ai commencé à me pisser dessus. Il a continué à me rouer de coups (…). Avant de dormir, il m’a dit si je t’entends respirer, je te tue. J’ai dormi dans ma pisse, par terre. Je priais pour ne pas mourir."

Totalement sous emprise, il faudra que la mère de l'artiste intervienne pour arracher sa fille des griffes du monstre qui lui servait de copain. Pour éviter tous problèmes supplémentaires, celle-ci envoie Camille étudier en Angleterre. Il fallait au moins ça pour sauver une jeune fille de 19 ans à bout.

"Je pense qu’à ce moment-là, si j’avais eu une arme, je pense que je l’aurais tué. C’est très violent ce que je dis, mais c’est vrai. Évidemment au premier coup, il faut partir. Mais moi je ne peux pas dire ça alors que je n’ai pas été capable de le faire. Évidemment qu’il faut porter plainte. Moi, je n’ai pas réussi à le faire. Je souhaite que toutes ces femmes arrivent à porter plainte."

Camille Lellouche a aussi assuré qu'elle ne parlerait plus de cette histoire, mais a tout de même tenu à le faire une fois pour que son 'exemple" serve à d'autres.

"C’est la première et la dernière fois que j’en parlerais. Là maintenant je le fais parce que j’ai 35 ans et que j’aimerais être maman un jour et que j’ai pas du tout envie que si j’ai une petite fille un jour, elle vive ça."

L'artiste avait déjà évoqué ce sujet dans son titre "N’insiste pas" où elle disait :

"Faut que tu me laisses, qu’un jour tout s’arrête. Finies les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête. Faut que tu me laisses, qu’un jour tout s’arrête."

Il faudrait surtout que ça ne commence jamais...

tcuali