La star de Et Dieu… créa la femme et Le Mépris est décédée dans sa mythique propriété de La Madrague, à Saint-Tropez, dans le Var. Elle était accompagnée de son époux, Bernard d’Ormale, présent à ses côtés jusqu’à son dernier souffle.
À l’antenne de BFMTV, Bruno Jacquelin, directeur presse et relations publiques de la Fondation Brigitte Bardot, a livré un témoignage bouleversant sur les derniers instants de l’actrice. Il a expliqué que son mari était auprès d’elle au moment de son décès, survenu aux alentours de 5h55, après un ultime mot d’amour murmuré doucement.
Alors que ses obsèques se préparent et auront lieu mercredi 7 janvier au cimetière marin de Saint-Tropez, une information a été confirmée par un proche du président français : Emmanuel Macron aurait eu un échange avec la famille de l’actrice.
Selon cette même source, l’Élysée aurait proposé d’organiser un hommage officiel afin de saluer l’engagement et le parcours de la comédienne. Une démarche qualifiée d’"usage républicain", les hommages étant habituellement décidés d’un commun accord avec les proches du défunt. Mais cette initiative est restée sans suite. La famille de Brigitte Bardot n’aurait pas donné suite à la proposition, ce qui explique l’absence d’hommage national.
Emmanuel Macron ne se rendra pas aux obsèques, qui se dérouleront dans la plus stricte intimité au cimetière marin de Saint-Tropez.
En revanche, les proches de Brigitte Bardot venus de Norvège, dont son fils unique Nicolas-Jacques Charrier, âgé de 65 ans, seront présents.
La cérémonie religieuse organisée dans l’église du village sera retransmise sur grand écran, permettant au public de s’y associer. Après l’inhumation privée, un hommage ouvert à tous les Tropéziens et aux admirateurs de l’actrice sera organisé, a précisé la Fondation Brigitte Bardot.
Ce geste du chef de l’État n’en demeure pas moins symbolique. Brigitte Bardot avait, à plusieurs reprises, critiqué Emmanuel Macron, notamment sur son soutien aux chasseurs et son manque d’actions contre la souffrance animale.
Dans une lettre adressée au président, elle n’avait pas hésité à exprimer sa colère, dénonçant son inaction et son mépris envers les Français. Malgré ces tensions passées, l’Élysée avait tout de même envisagé un hommage.
