Personne n’a pu passer à côté de cette information qui glace le sang. Ce 14 décembre, une attaque qualifiée de terroriste et antisémite a frappé Sydney, en Australie, faisant un lourd bilan : au moins 16 morts, dont un Français, et 42 blessés. Un drame d’une violence inouïe… auquel a échappé de peu un ancien élève de la Star Academy.
Et pas n’importe lequel.
Il s’agit de Stanislas Souffoy-Rittner, candidat emblématique de la saison 10 de la Star Academy, diffusée en 2022 sur TF1. Une saison marquée par le grand retour du télé-crochet, qui, même si elle a fait moins de bruit que celles de Pierre Garnier ou de Marine, a prouvé que l’émission pouvait encore se réinventer auprès de la nouvelle génération.
Parmi les 13 candidats de cette édition, un seul a choisi de changer radicalement de vie en s’installant à l’autre bout du monde. Stanislas, originaire de Bretagne, vit désormais en Australie, dans un cadre idyllique. Mais ce décor de carte postale aurait pu se transformer en véritable cauchemar.
Comme il le confie à nos confrères du Parisien ce 16 décembre, le jeune chanteur se trouvait à Sydney, non loin de la célèbre plage de Bondi, lorsque deux hommes ont ouvert le feu.
"C’est un des lieux mythiques de la ville, un endroit paradisiaque que l’on surnomme ‘La Bulle’. On vient sur cette plage tôt le matin ou le soir pour y marcher ou y courir. C’est très animé, avec beaucoup de diversité. Les familles s’y donnent rendez-vous", raconte-t-il.
Ce dimanche, Stanislas rentrait chez lui après une séance de sport dans un parc en plein air, lorsqu’il a entendu ce qu’il pensait d’abord être de simples pétards, voire des feux d’artifice.
"J’ai fini par comprendre qu’il s’agissait de coups de feu. Il y a eu une panique générale. La plage s’est vidée en quelques secondes. Les gens ont commencé à courir, certains se couchaient par terre dans les bars. C’était horrible. Je me suis mis à courir comme pas possible et je me suis enfermé chez moi", poursuit l’ancien camarade d’Anisha, encore profondément marqué.
Un témoignage glaçant, d’autant plus que le drame s’est joué à très peu de chose.
"Ça s’est joué à cinq, dix minutes près", ajoute-t-il, encore sous le choc de cet événement tragique qu’il n’oubliera sans doute jamais.
Un récit bouleversant qui rappelle à quel point, même dans les endroits les plus paradisiaques, l’horreur peut frapper sans prévenir.
