Emmanuel Moire se livre sur son frère jumeau
Ce dimanche 10 novembre, Emmanuel Moire a livré un témoignage bouleversant dans l’émission Un dimanche à la campagne, revenant avec émotion sur la perte de son frère jumeau en 2009. Celui qui a même reçu une demande en mariage inattendue de la part d'un fan lors d'un concert a montré une facette plus vulnérable en évoquant cet événement qui a profondément marqué sa vie.
Tout a basculé pour l’artiste le jour où il apprend que son frère a été victime d’un accident de voiture.
"J’apprends que mon frère a eu un accident de voiture, qu’il s’est fait renverser", commence-t-il, visiblement ému.
Le jeune homme est alors plongé dans un coma de quinze jours. Emmanuel se souvient de l’angoisse croissante au fil des jours :
"Petit à petit, quand on le sortait du coma, on voyait cliniquement au niveau de son cerveau qu’il n’y avait plus personne."
La décision à prendre est alors déchirante. Il raconte, avec une douleur encore palpable, cette épreuve :
"C’était un vrai choix à prendre : soit on le maintient en vie au risque de récupérer quelqu’un qu’on n’a pas connu… ou le laisser partir. Le choix est difficile".
Emmanuel confie qu’il s’est alors senti complètement perdu, malgré la présence de ses parents.
"Je suis entouré de mes parents et je les sens démunis. Je suis dans le désarroi et dans la douleur. On a décidé de le laisser partir".
Mais pour le chanteur, cette perte va bien au-delà de la douleur d’un deuil. Il découvre, en ce moment d’intense souffrance, une réalité qu’il n’avait jamais vraiment perçue :
"C’est au moment où je le perds que je me rends compte que j’étais jumeau, avant je ne m’étais jamais posé la question".
Il ajoute, toujours ému, que cette disparition lui a laissé une sensation de vide :
"J’avais le sentiment qu’une partie de moi n’existait plus". Depuis, il a entrepris "un long chemin pour apprendre à vivre sans" cette autre moitié de lui-même.
Encore aujourd’hui, Emmanuel Moire garde la mémoire de son frère jumeau précieusement en lui. Son témoignage souligne l’intensité de ce lien unique qui lie les jumeaux, et la manière dont cette absence continue de résonner en lui.