Les faits remontent au 24 août. Hugo Lloris était alors à bord d’une Porsche gris foncé lorsqu’il s’est fait contrôler par la police dans le centre de Londres. Le joueur du club anglais de Tottenham subit alors un test d’alcoolémie qui se révèle positif avec 80 microgrammes d’alcool par décilitre d’air expiré. Au Royaume-Unis, la limite légale est de 35 microgrammes par décilitre. Cela représente environ sept verres de vin ou trois pintes et demi de bière. Le capitaine des Bleus avait tenu à s’excuser publiquement : « Je tiens à m’excuser de tout cœur auprès de ma famille, du club, de mes coéquipiers, du manager et de tous les supporters ».
Et le verdict est tombé. Hugo Lloris a été condamné à Londres à une suspension de permis de 20 mois, et à 50 000 livres d’amende (56 000 euros) ce mercredi 12 septembre. Comme le joueur de football a pris la décision de plaider coupable tout en s’excusant, la juge Amanda Barron a décidé d’abaisser son amende prévue initialement à 75 000 livres. Son avocat avait déclaré : "Le 15 juillet, c'était l'homme le plus fier du monde (après avoir remporté la Coupe du monde de football avec l'équipe de France). A peine 40 jours après, il a été arrêté. Il a vécu l'expérience humiliante d'être menotté et de passer la nuit au poste de police ».
Cela n’a pas eu d’impact sur ses matchs puisque le joueur a pu rejouer avec Tottenham. Mais il s’est malheureusement blessé à la cuisse quelques temps après, manquant ainsi ses deux matchs de la rentrée des Bleus contre l’Allemagne et les Pays-Bas. Du côté de Didier Deschamps, cela ne changera en aucun cas l’opinion qu’il a de son capitaine : « "J'ai discuté avec lui, je ne vais pas en faire des tonnes. Il assume, il en est désolé, il a fait ses excuses, il sait bien que ça ne doit pas arriver, mais c'est arrivé. Ça ne change en rien ce que je pense de lui et le Hugo Lloris qu'il a toujours été ».