Dans le Parisien, le 5 juillet dernier, Michel Drucker s’attaquait à Laurent Delahousse, qu’il accusait d’avoir tenté de l’évincer de France 2 le dimanche soir. Il déclarait alors : « De toute ma vie, je n'ai jamais critiqué un confère. Mais là, c'en est trop. Parce que Laurent Delahousse n'est pas un mec bien. (…) Il a demandé ma place pendant près de dix ans (…) Ça m'a peiné, j'ai trouvé ça surréaliste ; il a été d'une inélégance. C'est même le Ballon d'or de la discipline. »
Une affaire qui n’a pas échappé à Stéphane Bern. Interviewé par Télé-Loisirs, l’animateur donne le fond de sa pensée : « Il [Michel Drucker, ndlr] a le droit de dire ce qu'il pense, et le droit de penser ce qu'il veut ! Je trouve que l'on vit dans un monde aseptisé (…) J'ai beaucoup de respect pour Michel, qui est un grand professionnel. Et je pense que, s'il dit tout ça, c'est que, vraiment, il a été bouleversé et en a gros sur le cœur. »
Le Monsieur patrimoine de ce quinquennat revient aussi sur la politique de Delphine Ernotte, présidente du groupe France Télévisions. Celle-ci a été accusée à plusieurs reprises de s’en prendre aux animateurs qui ont le profil : « hommes blancs de plus de cinquante ans. »
Selon Stéphane Bern : « Il y en a marre qu'on les sacrifie. À un moment, ils vont se rebeller. Ce sera comme aux Etats-Unis. Ceux qui ont voté pour Donald Trump sont ces hommes blancs de plus de 50 ans, qui se sont révoltés. »