Jean-Jacques Goldman est une personnalité pudique et complexe. Alors que certains rêvent de gloire et de paillettes, le chanteur, lui, préfère rester dans l’ombre. Dans le documentaire de Didier Varrod, Jean-Jacques Goldman, de l’intérieur, l’artiste révèle qu’il lui est même arrivé d’avoir honte de sa popularité.
Il confie : « J'ai fait l'Olympia, je n'ai pas invité mes parents parce que, pour eux, ça n'avait aucune signification. J'en avais presque honte... ou de passer à la télé ! Alors que si j'avais écrit un livre, si j'avais trouvé quelque chose en médecine ou si j'avais fait quelque chose de vraiment bien, j'aurais été fier de ça. Mais là, passer à la télé ou avoir des filles qui crient mon nom, je n'étais pas spécialement fier de ça. Je me cachais plutôt ! »
Si Jean-Jacques Goldman avait honte de ce succès, c’était surtout à cause de son père : Alter Moshe Goldman. L’artiste éprouvait une admiration sans borne pour son paternel. Il faut dire que celui-ci a un parcours exceptionnel, comme le rappelle Ambre Bartok : « Né en 1909 en Pologne, il a émigré, est devenu résistant français. Sous-lieutenant FFI, médaillé militaire et décoré de la Légion d'honneur. »
D’ailleurs, selon le biographe, Alter Goldman ne s’est jamais vanté de ses exploits, ni publiquement, ni par écrit, ni même dans le cercle familial, ce qui pourrait expliquer l’humilité de Jean-Jacques Goldman.