Diane Ducret a mal vécu son passage dans ONPC samedi, et notamment les critiques de Yann Moix à son égard. Elle lui a donc répondu par l’intermédiaire des réseaux sociaux.
Sur Twitter, elle écrit : : « Demain sur @france2 dans #ONPC J'ai écrit la pire bouze de l'histoire. Je suis la perte de l'humanité. Je mérite qu'on m'inflige de la douleur. Ce doit être vrai puisque Yann Moix le dit. Sans avoir lu. Une invitée me défend ? "Cette solidarité féminine est ridicule et fait pitié. " »
Il faut dire que Yann Moix n’avait pas été tendre envers l’écrivaine. Le chroniqueur a rapidement critiqué son œuvre : « Ce n’est ni génial, ni grand, ni vrai. C’est ça le problème que j’ai avec vous, tout sonne faux, je n'ai pas marché du tout. Essayez de surjouer l’apitoiement, de surjouer le surjeu, de surjouer le surdoué… Je trouve ça flasque, informe, inintéressant. »
Yann Moix s’est alors posé la question suivante : « Est-ce qu’il faudrait infliger à la personne qui vous a infligé son livre la même chose ? C’est-à-dire, est-ce qu’on doit, quand on parle d’un livre qu’on a lu, infliger la même correction à la personne qui nous a infligé la lecture de sa non-œuvre ? C’est un vrai problème. »
Après cette diatribe endiablée, l’actrice Marie Baumer a apporté son soutien à Diane Ducret : « Là, maintenant, je vais lire le livre. Après ce speech, je vais lire le livre avec encore plus de plaisir. »
Un comportement qu’a regretté Yann Moix : « S’il y a un truc que je trouve pitoyable dans la vie, c’est la solidarité féminine. Pourquoi est-ce qu’on devrait être solidaire ? Mais oui, c’est un débat de fond. Pourquoi est-ce qu’on devrait être solidaire fémininement par rapport à la lecture ? Que ce soit dans des combats graves, des moments violents de la société, je le conçois, mais que la solidarité féminine soit littéraire… »