Stéphane Guillon a-t-il été viré à cause de Cyril Hanouna ?

L’ex-chroniqueur répond

Stéphane Guillon était invité dans L’interview sans filtre, sur Télé-Loisirs.fr. Il est revenu sur son éviction de Salut les Terriens, en 2017, qui aurait été causé, selon lui, à cause de Cyril Hanouna.

En effet, en octobre 2016, l’animateur de TPMP balançait les salaires de divers chroniqueurs d’autres émissions. Il avait annoncé que Stéphane Guillon, par exemple, touchait 10.000 € pour chaque intervention. Le chroniqueur lui avait répondu à l’époque : « Tu t'es trompé, c'est pas 10.000 euros par chronique, c'est plus ! T'as oublié les droits d'auteurs ! ». Il avait ensuite été plus loin en qualifiant Baba de « Kim Jong-II de C8 ».

Quelques mois plus tard, en juin 2017, Stéphane Guillon était licencié de Salut les Terriens ! Il avait passé 9 saisons aux côtés de Thierry Ardisson.

Cette semaine, dans L’interview sans filtre, l’ex-sniper de C8 est revenu sur cette affaire : « Je pense qu'il y a une foule d'éléments déclencheurs. » Néanmoins, il semble regretter n’avoir pas pu s’expliquer sur son salaire à l’époque : « Moi, si je veux révéler mon salaire, je le révèle. Je prends le temps aussi de l’expliquer. Faut savoir qu’il y a une chose de très intéressante concernant mon salaire. […] C’est beaucoup, mais qui produit l’émission ? C’est Thierry Ardisson. […] Je pense que, si on me payait cette somme […] j’amenais énormément de monde sur cette chronique. Parfois, 500.000 personnes qui arrivaient sur cette chronique. Thierry, qui est un homme intelligent, un homme de télévision, il le savait. »

Selon lui, les responsables de son éviction sont, entre autres, Vincent Bolloré et ses sbires qui lui disent amen à tout : « Je crois que ce sont des oligarques qui ne supportent plus la contradiction […] Je crois que c'est essentiel d'avoir des contradicteurs. Ce que j'ai vu à Canal + c'est une bande de béni-oui-oui. »

Pour Stéphane Guillon, d’ailleurs, l’esprit Canal + est mort : « cette chaîne était indispensable, parce qu'unique. Il y avait une liberté de ton qu'il n'y avait nulle part ailleurs. C'est très dommage de l'avoir démantelée à ce point-là. »