Si l’histoire du clan Hallyday a été entachée de plusieurs disputes en tous genres, il y en a une qui a une résonance toute particulière encore aujourd’hui : c’était en décembre 2009, à l’hôpital Cedars-Sinai à Los Angeles, un des moments les plus difficiles de la vie de Johnny Hallyday. Arrivé en urgence le 7 décembre, le rocker avait été placé dans le coma après une opération particulièrement compliquée. Une dispute qui n’avait jusqu’ici « jamais été révélée au grand jour » avant qu’Éric Le Bourhis ne la raconte dans son livre Johnny – Histoire d’une idole.
Plusieurs témoins de la scène étaient présents ce jour-là. Un d’entre eux a raconté au biographe l’ambiance électrique qui régnait à l’époque entre ses proches. « Dans les couloirs, et alors que Johnny était dans le coma, tout le monde essayait de démontrer son importance. C’était à qui aurait le leadership ». Laeticia s’est très vite et naturellement imposée : logique, puisque c’est elle qui avait eu le réflexe de faire hospitaliser son mari au plus vite, ce qui lui aura sauvé la vie. Mais c’est sa gestion de l’affaire auprès des médias qui a très grandement énervé le fils aîné du rocker, qui n’a pas manqué de le lui reprocher.
« David a pété les plombs parce qu’il a estimé que Laeticia voulait faire du gossip et du “people” autour de cet événement. Par exemple, en ouvrant les portes de la chambre à quelques journalistes, comme Nikos, ou en se faisant photographier complaisamment. David lui a dit : “mon père est en train de mourir et tu te pavanes !” ». Une dispute qui a eu d’énormes répercussions lorsque Johnny Hallyday est finalement sorti du coma. « Au réveil du chanteur, la sanction est immédiate. Laeticia se plaint de David. » Le père et le fils ne s’adresseront plus la parole pendant plus d’un an.