L’émission « Super Nanny » avait été saisi il y a quelques mois par des téléspectateurs. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel s’est donc logiquement intéressé à ce programme.
Ils estimaient alors que le comportement de l’animatrice ainsi que ses méthodes éducatives relevaient de la violence envers les enfants et s’inquiétaient de l’épanouissement des jeunes participants.
Le CSA explique dans un communiqué ne pas avoir "relevé de manquement aux obligations des services TF1 et NT1".
En revanche, la police de la télévision française s’interroge sur les conséquences de tournage, de la diffusion et des rediffusions du programme sur les enfants.
Le CSA fait donc cinq préconisations :
- Redemander l’accord des participants avant une éventuelle rediffusion ou une nouvelle mise à disposition de l’émission ou de ses extraits sur les services de médias audiovisuels à la demande pour tenir compte du développement de l’enfant.
- Faire preuve d’une vigilance particulière vis-à-vis de scènes susceptibles de gêner l’enfant.
L'accent porté sur certains aspects de la vie quotidienne de l’enfant ne devrait pas faire oublier le nécessaire respect de son bien-être au moment du tournage, ainsi que de son image lors de la diffusion ou des rediffusions de l’émission
- A veiller à ce que le comportement de l’enfant ne soit pas présenté comme l’unique source de difficulté et que l’enfant ne soit pas réduit à son comportement problématique.
- A rester vigilant vis-à-vis de l’impact que l’émission pourrait avoir sur les familles téléspectatrices.
- A sensibiliser les téléspectateurs à l’existence de différentes manières d’aborder le processus éducatif.