Ce matin au micro de RTL, Maïtena Biraben a poussé un coup de gueule contre certains sites qui vendredi avaient annoncé que la journaliste n’était pas absente du Grand Journal pour raison de santé, mais à la suite d’une altercation avec la production.
Elle aurait reproché à son équipe son manque de réactivité après l’annonce de la mort de Prince. “Je suis un peu sidérée. On a pu lire que j'avais été mise à pied par ma chaîne, donc, je le démens, la chaîne aussi”, a-t-elle expliqué.
Elle poursuit : “On a pu lire que, contrariée, je ne vais pas à mon travail, alors je sais bien qu'on fait un métier bizarre à la télé, mais, quand même, on est soumis au même code du travail que tout le monde. On ne peut pas ne pas aller faire son travail parce qu'on est contrarié. Je trouve cela tellement drôle !".
"Il se trouve que j'ai eu un pépin de santé absolument pas grave mais qui fait que j'ai dû m'arrêter vendredi, samedi, dimanche, lundi, mardi y compris.", comme elle l'avait annoncé sur twitter vendredi.
Maïtena Biraben qui est a la tête du Grand Journal depuis septembre a confirmé que “On s’engueule dans les rédactions, ça arrive” avant de poursuivre “ce n’est pas pour autant qu’on claque la porte et qu’on arrête son job, ça n’existe pas ça.”
Rappelons que l’émission, qui existe depuis bientôt 12 ans, est en souffrance depuis quelques années et que le groupe Canal+ perd de plus en plus d’abonné, surtout à la suite du rachat de Vincent Bolloré. Le premier trimestre 2016, Canal+ a perdu 200 000 abonnés de quoi encore plus énervé le nouveau patron du groupe qui entend changer beaucoup de choses pour remettre la chaine sur de bon rails.
Maïtena reste “droit dans (ses) bottes” et assurera la présentation du “Grand Journal” jusqu'à la fin d’année.