La féministe Lou Doillon tacle Jane Birkin, Françoise Hardy, ou encore Beyoncé !

Elle est fière de son statut de femme émancipée !

 

 

A l’occasion de la sortie de son 2ème album en octobre, la fille du réalisateur Jacques Doillon et de l'actrice Jane Birkin, a été interrogé par le quotidien espagnol El Pais. Une interview où elle a largement dévoilé son côté féministe.

 

 

 

 

Notamment quand elle évoque les relations entre les femmes et les hommes, tout en prenant exemple sur ses parents.

 

 

Elle lance : « Quand on pense à Jane Birkin ou François Hardy, on les considère comme des femmes libérées. En réalité, elles ne l'étaient pas, elles le faisaient seulement paraître. Hardy dit que sans Jacques Dutronc elle n'aurait été rien dans la vie et ma mère dit qu'elle doit tout à Serge Gainsbourg. Dans les deux cas, c'est faux. Je pense que ma génération est la première à être vraiment libre. Je suis la première qui peut foutre un mec dehors, parce que j'ai mon propre salaire, une maison à mon nom, et le droit d'élever mon fils seule. Ma mère, en revanche, pouvait envoyer promener Serge, mais la règle qui déterminait ses relations était la soumission. »

 

 

 

 

Mais elle ne s’arrête pas là !

Elle s’indigne face à l’attitude de certaines stars américaines qui se proclame féministe : « Les femmes, nous devons avancer avec prudence pour ne pas perdre de terrain. C'est pour ça que quand je vois Nicki Minaj et Kim Kardashian, je suis scandalisée. Je me dis que ma grand-mère a lutté pour autre chose que le droit de craner en string ».

 

 

 

 

Elle considère même leurs attitudes comme « une espèce de syndrome de Stockholm » : « Comme les mecs ne nous tapent plus sur le cul, nous nous le faisons nous-même. Comme personne ne nous appelle ‘chienne’, nous nous appelons comme ça entre nous ».

 

 

 

 

Elle prend d’ailleurs l’attitude de la chanteuse Beyoncé comme exemple : « Quand je vois Beyoncé chanter nue sous la douche, suppliant son mari, ivre, de la tirer, je me dis : ‘On assiste à une catastrophe’. Et par-dessus tout, on me dit que je n'ai rien compris, que c'est une vraie féministe parce que dans ses concerts il y a un énorme écran qui le dit. C'est dangereux de croire que c'est cool.  Elle n'en reste pas moins une femme qui chante des chansons écrites pour des hommes et qui répondent à un fantasme masculin. Ça me dérange que les gens prennent ça à la légère. »

 

 

 

 

Elle conclut : « Aujourd'hui tout le monde est si cynique et ironique... »