Alors qu’il s’est identifié à son héros dans Pourquoi j’ai pas mangé mon père, du roman de Roy Lewis, Jamel Debbouze a répondu aux questions des jeunes lecteurs du Parisien.
Le singe souffrant également d’un handicap à la main, comme Jamel, et ça ne l’empêche pas d’avancer.
A 15 ans, Jamel Debbouze a été percuté par un train et a perdu l'usage d'un bras. Il raconte comment il a vécu la suite : « J'ai eu la chance extraordinaire de ne pas me rendre compte. Quand le médecin est venu et m'a appris que je ne pourrais plus bouger le bras, il avait des stylos dans sa poche. Je lui ai demandé de m'en prêter un et je me suis immédiatement mis à écrire de la main gauche. Sans réfléchir, j'ai pris ma douleur à crédit. J'ai fait ma rééducation durant presque deux ans dans un centre du 14e arrondissement, et j'ai vu des gens qui ne pouvaient s'exprimer qu'avec leurs paupières. Là, je me suis senti très bien, très en forme. J'étais heureux de vivre, je n'étais plus handicapé. »
Et si la médecine a fait d’énormes progrès depuis, le mari de Mélissa Theuriau ne veut pas de prothèse au bras : « Jamais de la vie ! En revanche, s'il y avait un bras bionique pour 40 euros, je prends [rires].Pour mettre une prothèse biomimétique, il faut être amputé, alors retirer mon bras... non merci. En revanche, s'ils libèrent les cellules souches, je serais curieux d'essayer. C'est assez incroyable comme avancée. »







































