En l’espace de dix ans, Amir est devenu l’un des artistes incontournables de la chanson française. Révélé au grand public grâce à sa participation à The Voice, le chanteur a enchaîné les succès, de "J’ai Cherché" à "On dirait", en passant par son dernier album "C Amir", couronné de récompenses pour des titres comme "États d’Amour", "Carrousel" et "Complémentaires". Le 11 avril dernier, il offrait même un concert événement sur France 2, preuve que sa carrière musicale continue de séduire un large public.
Mais au-delà des projecteurs, l’artiste de 40 ans mène aussi une vie de famille épanouie. Depuis quelques mois, Amir est devenu papa pour la troisième fois, avec la naissance du petit Nuri. Un bonheur immense, mais aussi une responsabilité qu’il prend très au sérieux.
Dans le podcast Boum Boum du 5 mai, Amir se livre sans filtre sur son rôle de père : "J'ai besoin aussi d'avoir ma place de père et ma place d'éducateur, de sentir un foyer. Après, c'est un travail qui est plus concret, qui relève de l'organisation de sa vie, de son quotidien, pour pouvoir être beaucoup là et ne pas fuir tout le temps, sous prétexte qu'on nous attend à Lyon ou à Bordeaux." Conscient de son rythme de vie intense, il cherche des solutions concrètes pour rester présent : "Je préfère ne pas dormir trois nuits et faire des voyages en van, pour rendre le truc plus condensé, plus efficace et avoir plus de temps avec ma famille."
Une organisation millimétrée pour ne pas tomber dans le piège de l’absence parentale. Car Amir a grandi avec un père distant, une expérience qui l’a profondément marqué :
"Quand je suis là, j'essaie d'être très là. Laisser une empreinte. Je ne pense pas que ce soit lié à une compensation sur mon métier, mais plus en ayant vu l'exemple de mon père qui n'était là qu'une moitié du temps."
Une pudeur paternelle qu’il ne souhaite pas reproduire :
"Je pense que même s'il avait été là à plein temps, c'est une sorte de père un peu lointain. C'est une question culturelle. Mon papa est comme il est. Je pense que ça fait partie d'une génération. Il est pied-noir, il y a une façon d'être. Dans la perception de la virilité de l'époque, le papa était moins sensible, moins câlin. Je l'accepte, il n'y a aucun problème. Je n'ai pas envie d'être comme ça avec mes gosses."
Entre tournées, studio d’enregistrement et vie de famille, Amir trace donc sa route avec un objectif clair : ne pas sacrifier l’essentiel. Être présent, impliqué, et laisser une empreinte d’amour dans la vie de ses enfants.
