Lio : le second souffle de "Le Banana Split" grâce à cette publicité

Lio : le second souffle de "Le Banana Split" grâce à cette publicité

Une publicité Apple où l'animation se fond dans la réalité sur le rythme de la musique de Lio.

C’est son tout premier morceau. En 1979, Lio fait ses débuts dans la chanson avec un titre qui, aujourd’hui, est et restera son plus gros succès : "Le Banana Split". 40 ans après sa parution, il connaît un second souffle grâce à un spot publicitaire réalisé par Apple en mars dernier. Une vidéo a été postée sur leur chaîne Youtube pour promouvoir l’iPhone 14, disponible en plusieurs couleurs, dont le jaune. Un coloris aussi fruité que la chanson de la chanteuse. "C'est un cartoon cette pub. Et Lio aussi, c'est un cartoon, déclarait-elle au Parisien. La pub est drфle et la chanson aussi… Contente pour le Banana Split et pour ma pomme, on reste dans les fruits !"

"Je savais ce que voulait dire 'Banana Split' quand je l’ai chantée"

Une publicité qui est depuis apparue sur les réseaux sociaux ainsi qu’en prime time à la télévision. Elle met en scène un homme qui, au contact de son iPhone jaune, se transforme en personnage de cartoon. À mesure qu’il se balade, le spectateur découvre le monde autour de lui s’animer sur "Le Banana Split" de Lio. Cinq mois après sa publication, la vidéo comptabilise plus de 20,5 millions de vues. Un énorme succès qui fait renaître ce classique de Lio.

Mais derrière ce fameux banana split se cache un double-sens. Âgée de 17 ans à l'époque, Lio chante une titre aux paroles cachées assez suggestives à l'instar du morceau de France Gall écrit par Serge Gainsboug, "Les sucettes". Au Parisien, elle déclare : "Contrairement à France Gall, je savais ce que voulait dire Banana Split quand je l’ai chantée, avoue-t-elle. Mais je comprends désormais que je ne le savais pas tant que ça". La chanteuse regrette aujourd'hui d'avoir interprété un texte aussi allusif. « Je sais que j’ai totalement ouvert la porte aux pédocriminels et que j’ai apporté de l’eau à leur moulin. Je m’en aperçois aujourd’hui", déclate-t-elle, se disant « complice de ce traitement infâme pour les jeunes femmes et les jeunes filles ».