Ce 20 septembre, ce sera l'ouverture officielle de la Maison Gainsbourg, un musée qui rend hommage à Serge Gaisnbroug et qui comprend aussi son ancienne demeure située au 5 bis de la rue Verneuil dans le septième arrondissement de Paris. Le musée, lui, se trouve proprement dit au 14 de la même rue. Il y a quelques jours, Charlotte Gainsbourg a posté sur son compte Instagram, les premières photos des deux lieux, laissent poindre une nostalgie évidente. Cette fois, alors que l'ouverture approche à grands pas, elle a donné des interviews sur ce sujets, notamment dans Le Parisien.
"J’ai insisté pour qu’il y ait la dernière page du carnet de mon père, où il a marqué : 'Donner les clés à Charlotte. Charlotte dodo'. Parce que le 28 février 1991, deux jours avant sa mort, il me donnait les clés pour que je vienne habiter avec lui. Je sortais d’une peine de cœur atroce [...] Cela va choquer les parents responsables (elle sourit), mais il m’avait mis à côté de mon lit les cigarettes que je fumais et un paquet de Lexomil (un tranquillisant). Je m’apprêtais à partager un truc avec lui… J’ai été cassée par sa mort à un point !"
Elle n'aura pas le temps de revenir dans la maison familiale puisque son père décède le 2 mars suivant d'une crise cardiaque. La maison du défunt est ensuite fermée, quasiment jusqu'à aujourd'hui. Mais Charlotte Gainsbourg révèle qu'à un moment, en proie à des soucis financiers, elle a réfléchi à l'idée de revenir y vivre avec sa famille. Mais c'était sans compter sur le veto de son mari, le comédien et réalisateur Yvan Attal.
"À un moment j'ai eu des soucis d'argent et j'ai pensé vendre notre maison avec Yvan et venir au 5 bis. Et je crois qu'Yvan m'a dit : 'Tu te fous de ma gueule (rires)."
Une maison vide donc mais omniprésente. Plus tard dans l'interview, elle raconte s'être souvent posé des questions à propos de la dernière demeure de Serge Gainsbourg avant que celle-ci ne soit transformée en musée.
"J’ai eu peur pour mes enfants, j’ai eu peur qu’ils ne sachent pas quoi faire avec cette maison. Cela a été un poids pour moi pendant trente-deux ans, de me dire que je voulais en faire un musée, mais qu’il y avait tellement de contraintes que je n’y arrivais pas… Il fallait que ça avance."
Qu'elle se rassure, c'est désormais chose faite et dès le 20 septembre, les visiteurs pourront, enfin, la visiter.