Calogero victime de harcèlement scolaire, il explique pourquoi il l'a caché à ses enfants

Calogero victime de harcèlement scolaire, il explique pourquoi il l'a caché à ses enfants
Harcelé quand il était jeune, Calogero campe un professeur dans une fiction pour M6.

Il ne voulait pas les inquiéter.

Vous n'êtes certainement pas sans le savoir, mais Calogero va faire ses débuts de comédien dans une fiction diffusée sur M6, "Respire" dont la diffusion est prévue le 12 septembre prochain. Dans ce cadre, le chanteur est donc en pleine promotion car ce n'est pas tous les jours que l'on passe de la scène au plateau de cinéma. Dans cette fiction, l'interprète d'"En Apesanteur" joue le rôle d'un professeur de musique qui accompagne une de ses jeunes élèves de 16 ans qui rêve de devenir chanteuse mais qui est aussi victime de harcèlement scolaire. Et, dans un entretien avec Télé Magazine, Calo révélé pourquoi ce sujet le touchait autant puisqu'il a expliqué avoir lui-même connu cette situation.

"Il a réveillé des choses en moi, qui étais aussi en échec scolaire. Tout est parti du primaire, un jour où une prof m’a donné une violente paire de claques parce que je ne mettais pas les points sur les 'i' ! C’est peut-être pour ça que j’ai été en échec toute ma scolarité. Sans compter le harcèlement et les violences. Le collège Pablo-Picasso, à Échirolles, était un établissement avec des cas difficiles. Je m’y suis fait casser la gueule deux fois."

Un secret lourd à porter dont, pendant longtemps, il n'a pas voulu parler à ses quatre enfants, Nina, Romy, Pio et Rita.

"Longtemps, je leur ai caché. Même s’il y avait des petits indices détournés dans certaines de mes chansons, Stylo vert par exemple où un père tait à ses fils son analphabétisme pour qu’ils ne baissent pas les bras. J’ai été dans cette démarche avec mes enfants : je ne voulais pas leur dire ce que j’avais subi car j’avais peur qu’ils ne travaillent plus à l’école."

En jouant ce rôle, Calogero, en quelque sorte, boucle la boucle en parlant d'un sujet difficile et en prouvant que ce n'est pas une fatalité.