Décidément, c'est le mode qui déchaine les passions en ce moment : la retraite. Alors que les Français sont dans la rue pour défendre leur droit à partir avant 64 ans, certains n'ont pas ce problème, c'est le cas de François Valéry qui, dans une interview avec Jordan de Luxe a reconnu très bien gagner sa vie à la retraite grâce à ses tubes intemporels mais aussi à la structuration de son activité comme il l'a expliqué.
"Moi, je suis devenu chanteur, j’ai monté mon propre label huit ans après. J’ai une retraite d’éditeur, de compositeur, de coauteur… Je suis aussi propriétaire de mon catalogue discographique que j'ai racheté en 1989. Entre 74 et 84, il y a des disques vendus quand même. Et en 83-84, je fonde ma boîte et là, je deviens éditeur. (...) Ça faisait beaucoup de cartons et j'avais des responsabilités. (...) Pour mon catalogue discographique, j'ai 50 % des dix premières années et tout le reste est à moi. Quand on me demande une chanson pour un film, je touche."
Il a ensuite précisé comment il en était arrivé là.
"Je vous explique : je suis propriétaire de mon catalogue discographique que j'ai racheté en 1989. 83-84, je fonde ma boîte, et là-dessus, je deviens donc éditeur. En trois ans, j'ai l'été d'enfer avec Thierry Lhermitte et Véronique Jeannot, 'Emotion', chanté par Debbie Davis, un carton, 'J'aime l'amour avec toi', un carton, "Joy", carton, "Elle danse Marie", carton, ça faisait beaucoup de cartons. J'avais des responsabilités et des revenus importants. Et le catalogue discographique, je l'ai racheté lors de mes premières années. Donc 50% des dix premières années et tout le reste est à moi. Quand on me demande pour un film, une chanson ou un truc, je touche."
Par contre, l'animateur n'arrivera pas à savoir combien cela représente exactement, le chanteur noyant le poisson et assénant finalement.
"Je ne peux pas vous dire. Honnêtement, ça ne m'intéresse pas, je gagne bien ma vie."
En voilà un qui a bien su mener son affaire.