Parmi les légendes de la chanson française, Georges Brassens fait partie des plus populaires. Avec son timbre de voix si particulier, son côté insolent, anarchiste, aventurier qui a séduit plusieurs générations, et ses titres intemporels, qu'on chante encore parfois aujourd'hui, comme "La mauvaise réputation", "Les copains d'abord", "Le Gorille", "Chanson pour l'Auvergnat", il est définitivement entré dans le cœur des français. Tous ces succès lui ont évidemment apporté une certaine somme d'argent, et en l'absence de femme et d'enfant, certains de ses proches se mènent une véritable guerre pour son héritage.
Une guerre qui est toujours en cours depuis 2022, on vous en avait d'ailleurs déjà parlé dans un précédent article. Le clan du neveu de Georges Brassens, Serge Cazzani, son seul héritier direct, continue de réclamer à Françoise Onténiente, fille de "Gibraltar", l'ami et secrétaire du chanteur, la restitution de la totalité des objets ayant appartenu à l'artiste. Des objets qui viennent notamment d'une des maisons de Georges, dont son père a hérité dans les années 60, et qui allaient être mis aux enchères en 2022. Mais un troisième parti a fait son entrée dans l'équation : la mairie de Sète, d'où est originaire Brassens, qui veut acheter les objets lui ayant appartenu pour les exposer dans l'Espace Georges Brassens.
Le dernier jugement en date sur cette affaire remonte à l'année 2024, et il a simplement servi à maintenir sous séquestre les 404 objets ayant appartenu à Georges Brassens le temps de trancher sur la question de cet héritage matériel. L'affaire est loin d'être réglée, et on devrait avoir du nouveau concernant tout ça dès la fin de l'année 2025, ou le début de l'année 2026, avec pour objectif de trouver la date d'acquisition des objets et déterminer leur propriété.
La guerre pour l'héritage est donc loin d'être terminée...
