Le 27 janvier 1945, les chars de l'Armée rouge soviétique ont fait leur entrée dans le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, libérant au passage quelques 7 000 survivants et mettant fin à cette extermination de masse qui durait depuis le début de la guerre. Cette semaine, on célébrait donc les 80 ans de cette libération et évidemment, pour certains, ce jour a une signification plus profonde que pour d'autres. Patrick Bruel, chanteur de confession juive, a tenu à rendre hommage aux victimes de cette horreur et à ceux qui y ont survécu, en chantant en direct de la synagogue de Tempel, à Cracovie, en Pologne.
Un choix qui est loin d'être anodin puisque les juifs de Pologne ont été énormément impactés par ce que les allemands appelaient "la solution finale", à savoir la déportation et l'extermination massive des gens de confession juive. Patrick Bruel a donc choisi de chanter, dans ce lieu chargé d'histoire, son morceau "Les chaises vides", dédié aux victimes des attentats du 7 octobre en Israël, mais qui s'adresse de manière universelle à tous ceux qui ont perdu un proche dans des actes de violences quels qu'ils soient.
Un moment assez poignant, mais le chanteur ne s'est pas arrêté là. Voulant absolument sensibiliser les gens sur ces sujets, Patrick Bruel est allé à la rencontre de Ginette Kolinka, survivante d'Auschwitz, qui a bientôt 100 ans, afin de recueillir son témoignage sur ce qu'elle a vécu. Un témoignage assez poignant, de la part d'une personne qui a survécu à l'un des massacres les plus horribles de l'histoire de l'humanité. Pour qu'on n'oublie jamais, et, si possible, qu'on ne reproduise pas les mêmes horreurs à l'avenir...
