Dans sa dernière publication, Paris Match est revenu avec une étonnante précision sur les derniers jours de Françoise Hardy révélant notamment les difficultés qu'elle rencontrait pour continuer à vivre au quotidien.
On peut ainsi lire que Jacques Dutronc était présent chaque jour à ses côtés, qu'il avait quitté sa retraite de Corse pour rester à son chevet.
"Chaque jour, pendant une semaine, cachant son regard embué derrière ses lunettes fumées, il s'assoit à côté d'elle."
La chanteuse, elle, sait que la fin est proche. Elle dit à ses amis : "Je vais très, très mal, je me sens mourir." Le cancer était en train de l'emporter et elle le sentait. Le magazine explique ainsi :
"Son cancer a gagné la partie et Françoise s'est résignée à ce qui ressemble, selon elle, à des soins palliatifs."
Alors qu'elle vivait toujours chez elle, elle s'est résolue, très faible, à aller à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, "là où elle a subi 55 chimiothérapies depuis 2015" comme le précise le magazine. Elle n'accepte que les proches autour d'elle et demande à son fils de continuer sa vie comme si de rien n'était.
" Tu ne dois rien annuler pour moi. Tu dois continuer à travailler, la vie doit continuer."
Le 9 juin, l'état de Françoise Hardy s'aggrave. L'équipe médicale appelle Thomas Dutronc pour lui dire que la fin est proche. Le magazine raconte :
"La veillée va durer près de deux jours. Doucement, Françoise plonge vers l'au-delà. (...) On parle du résultat des élections européennes, de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron, on fait comme si la vie continuait mais tout le monde retient ses larmes."
Françoise Hardy s'éteint finalement le mardi 11 juin à 22h30. C'est sa nièce et son attachée de presse qui se chargent de prévenir Thomas Dutronc qui est en province pour des concerts qu'il décidera de maintenir d'ailleurs, pour rendre hommage à sa mère.
La cérémonie de crémation de Françoise Hardy s'est finalement tenue jeudi 20 juin à Paris, au cimetière du Père Lachaise. Ses cendres seront dispersées en Corse.