Rebondissement dans l'affaire Kendji Girac. Alors que le chanteur a soutenu devant les enquêteurs qu'il s'agissait d'un simple accident domestique et qu'il se serait tiré dessus tout seul avec une arme achetée sur une brocante, le coach de "The Voice Kids" a changé de version alors que le procureur de la République de Mont-de-Marsan a donné en conférence de presse riche en révélations...
Il a notamment évoqué les problèmes d'addiction de Kendji Girac à l'alcool et à la drogue et ses problèmes de couple avec la mère de sa fille. Et s'il a répondu à la presse, c'est que l'interprète d'"Andalouse" a changé de version. Après avoir affirmé qu'il s'agissait d'un accident, il vient de révéler qu'il avait voulu "simuler un suicide" afin de faire peur à sa compagne qui aurait menacé de le quitter. Il a quand même précisé qu'il pensait que l'arme n'était pas chargée comme le rapporte le procureur.
"Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu'elle ne parte pas, qu'elle me dise d'arrêter, qu'elle ne parte pas [...] En aucun cas c’est ma femme qui m’a tiré dessus. J’ai fait ça parce que j’ai eu peur (...) quand j’ai vu qu’elle allait partir."
Le procureur a aussi révélé que Kendji avait 2,5 g d'alcool dans le sang lorsque les secours sont arrivés à plus aux alentours de 5h30 du matin. Il avait aussi des traces de cocaïne. Le magistrat a expliqué que cette addiction à l'alcool était récente et que cela engendrait des tensions dans le couple. Sa compagne aurait expliqué que le chanteur pouvait rester ivre plus de 48h et que cela correspondait à des moments où il pouvait faire "n'importe quoi".
Enfin, le magistrat a été catégorique sur un point : un tir accidentel est impossible.
"Un accident, un tir intempestif qui est de manière générale extrêmement peu probable s'agissant d'arme de poing de cette nature, est jugé impossible dans le cas d'espèce. Toutes les sûretés sont opérationnelles. (...) Un coup ne peut pas partir tout seul."
Le procureur a aussi expliqué Kendji Girac avait eu un message pour ses fans et qu'il "regrette auprès de tout ceux qui l’ont supporté durant ces années et qu’il espère revoir vite que cet événement soit intervenu".
Aujourd'hui, selon le procureur, "le travail judiciaire s’arrête et il lui appartient à lui et à sa compagne pour trouver des ressources pour aller au-delà de cet événement."