Slimane "horrifié" par l'énorme cagnotte récoltée pour le policier : "Ne m'écrivez pas..."

Slimane "horrifié" par l'énorme cagnotte récoltée pour le policier : "Ne m'écrivez pas..."
"Être horrifié par cette cagnotte qui a été faite pour un présumé assassin" - Slimane.

"La haine et le racisme ne se cachent plus depuis bien longtemps" a-t-il confié.

Depuis quelques jours, la France connaît des émeutes de grande ampleur suite au meurtre de Nahel, tué à seulement 17 ans par un agent de police. Deux cagnottes ont par la suite été créées suite au meurtre du jeune homme. L'une pour soutenir la maman de Nahel, qui recueille actuellement 419532 euros, et l'autre pour le policier mis en examen pour homicide volontaire (qui recueille de son côté près d'1 636 240 millions d'euros). Choqué par l'énorme somme récoltée pour le policier, Slimane a poussé un violent coup de gueule sur Instagram.

"Être horrifié par les images du meurtre de Nahel, ce n'est pas être contre la police, c'est être horrifié par le symbole d'une République qui tue nos frères, nos enfantsÊtre horrifié par cette cagnotte qui a été faite pour un présumé assassin, ce n'est pas être contre un système mais c'est lire entre les lignes", a-t-il confié, ajoutant "comprendre avec effroi que la haine et le racisme ne se cachent plus depuis bien longtemps, et même face à la pire cruauté qui est celle d'enlever la vie".

Aucun débat possible pour Slimane

Bouleversé par la polémique et par les conséquences du meurtre de Nahel en France, il explique : "Ne m'écrivez pas pour me dire qui a raison et qui a tort. Le problème de cette société, c'est que chacun ne voit qu'avec son propre prisme et qu'il a toujours et de tout temps été beaucoup plus facile de régner après avoir divisé".

Pour le moment, les images, largement diffusées sur les réseaux sociaux, du meurtre du jeune homme, sont à l'étude par l'IGPN. Le policier, quant à lui, a été placé en détention provisoire le 29 juin, après avoir été mis en examen pour "homicide volontaire". L’incarcération avait été requise par Pascal Prache, le procureur de Nanterre, "au regard des faits et de la nécessité de préserver les investigations". Il risque trente ans de réclusion criminelle.