Quand Louis Bertignac rencontre Johnny Hallyday, l’un est un jeune musicien plein d’avenir et l’autre déjà une immense star. Et puis, l’idole des jeunes deviendra un proche n’hésitant pas à donner un coup de pouce quand il le fallait au talentueux guitariste, toujours avec générosité et démesure… Il a raconté une sacrée anecdote à Sophie Davant sur les ondes de M Radio pour l'émission "Ravie de vous rencontrer".
"Quand j’étais gamin, à l’époque, j’aimais beaucoup Johnny. C’est le premier qui m’a fait découvrir la musique en français et qui m’a fait aimer ça. Alors, quand j’ai rencontré Johnny pour la première fois, je lui ai dit : grâce à toi, j’ai aimé une certaine musique et grâce à toi, je n’ai plus jamais écouté de musique française. Quand j’ai aimé "Le pénitencier", je suis tombé quelques semaines plus tard sur la version originale que j’ai préférée et ça a été pareil sur les autres reprises que j’adorais de Johnny. Et puis, il a été adorable, il m’a emmené dans des stades faire ses premières parties. Il a été plus qu’adorable, j’ai jamais vu ça, je n’ai jamais fait ça dans aucune première partie. A la fin de chaque concert, comme je devais l’attendre parce que je jouais l’avant-dernier morceau avec lui, je végétais et à chaque fois, il passait par la loge et il me disait : "si tu veux, je te ramène chez toi en jet". J’avais mes affaires et une heure après la fin du concert, j’étais chez moi. Bon, je n’ai pas un jet à disposition mais même en bagnole, je ne ramène pas les premières parties."
Tout Johnny dans un seul geste, la main sur le cœur et l’autre dans l'excès…