Nikola Sirkis s'en prend aux artistes qui fustigent le gouvernement

Nikola Sirkis s'en prend aux artistes qui fustigent le gouvernement

Le leader d'Indochine est à contre-courant.

Depuis près d’un an, le monde de la culture est au point mort ! Les concerts, théâtres, cinémas ou encore musées ne peuvent toujours pas rouvrir leurs portes… Une décision qui devient de plus en plus lourde et qui accentue les difficultés des milliers de Français travaillant dans le monde de la culture.

De nombreux artistes tels que Benjamin Biolay, Patrick Bruel ou encore Matt Pokora n’ont pas hésité à prendre la parole et à fustiger le gouvernement concernant toutes les prises de décisions qu’ils ont qualifiées comme "mauvaises"

Mais en cette période de crise sanitaire, Nicola Sirkis prône la solidarité. Sur Europe 1, le chanteur d'Indochine, s'en est pris aux artistes critiquant le gouvernement alors que l'épidémie de Covid-19 continue de faire des ravages.

"Je ne suis pas du tout dans le mood des gens de la culture qui gueulent contre le gouvernement, comme si c'était eux qui avaient inventé le virus."

Il poursuit en rappelant le nombre de morts liés au Covid en invitant les artistes à faire preuve de solidarité avec le personnel soignant :

"J'ai plein d'amis soignants qui sont tous les jours dans les hôpitaux pour s'occuper de gens en train de souffrir et de mourir. Je ne pense pas du tout à mon métier et à mon petit problème personnel de savoir si la pièce que j'ai écrite, ou le disque que j'ai enregistré, doit passer. Je pense qu'il faut rester humble. Taper tout le temps sur les gens qui ont le pouvoir n'est ni intelligent ni constructif. À un moment donné, on a plus besoin d'unité".

Mais Nikola Sirkis ne jette pas pour autant la pierre aux artistes, car il estime, lui aussi, que le gouvernement n’a pas pris les meilleures décisions.

"Effectivement, il y a eu des erreurs, des erreurs de sémantique. Dire que la culture n'est pas essentielle, oui, c'est sûr que c'est une erreur". 

Ce dernier appelle toutefois à prendre plus de recul face à l'ampleur de cette crise mondiale inédite. 

"Personne n'a inventé ce virus et encore moins le président de la République. Je n'aimerais pas être à la place des membres du gouvernement, c'est un chantier horrible à gérer."

Une prise de position qui est à contre-courant de ce que l'on attend habituellement, mais aussi un appel au calme et à la solidarité.