Christophe Willem prend la défense de Bilal Hassani !

Le chanteur Christophe Willem a pris la défense de Bilal Hassani après qu’il ait été insulté par une femme politique française.

Demain soir, le chanteur Bilal Hassani nous représentera au concours de l’Eurovision. Grâce à sa chanson « Roi », il pourra peut-être ramener le trophée à la maison. Cependant, sa personnalité et son côté extravagant ont créé des déferlantes de messages désobligeants. Et une femme politique du paysage français fait partie de ces commentaires négatifs.  

 

Dans un tweet, Agnès Cerighelli a notamment écrit : « Bilal Hassani nargue ouvertement les Français. Sa robe de princesse et sa chanson débile sont une insulte à la France et à notre culture vieille de 2 000 ans ». Un message de haine qui n’a pas plu au chanteur Christophe Willem qui a lui a répondu, toujours sur Twitter. Il dénonce notamment l’« attitude méprisante, supérieure et surtout insultante » de la conseillère municipal.

 

Puis il a poursuivi : « Madame, cessez de tenter d’exister médiatiquement à travers ce genre de sortie ridicule ». Mais aussi : « Je ne vois de ridicule que votre attitude et croyez-moi, ça ne vous honore ni vous ni votre fonction… ». L’élue des Yvelines a souhaité répondre : « Cher Christophe Willem. Vous me reprochez d’être “vulgaire” parce je dénonce l’imposture culturelle que représente Bilal Hassani !? Je n’ai pas besoin d’être vulgaire pour être entendue et convaincre. Un tweet courtois est plus efficace qu’un tweet grossier. L’insulte est une anti-pensée ».

 

Une réaction qui a fait bondir Christophe Willem : « Utiliser la notoriété des uns (en les mentionnant à travers ses tweets) pour tenter d’être un tant soit peu dans la lumière. Technique bien connue des fauteurs de troubles qui sévissent sur le net mais quand ça vient de la sphère politique c’est d’autant plus minable. Inutile de répondre à ce genre de personne, ça n’est pas un débat qu’elle recherche mais du buzz et de la visibilité. Drôle de période où les politiques cherchent à s’incarner dans du virtuel, aveu d’échec d’une politique du vide. A bon entendeur, n’y prêtez pas attention ».