Maïtena Biraben : « Vincent Bolloré va le payer cher »

Suite à son licenciement abusif

Le combat fait rage entre Maïtena Biraben et Vincent Bolloré, patron de Canal +. L’ex-animatrice du Grand Journal demande plus de 4 millions d’euros à l’homme d’affaire avec, pour motif, un licenciement qu’elle juge abusif.

En effet, en 2015, elle avait accepté, à la demande de l’industriel breton, d’animer l’émission Le Grand Journal. Elle avait signé à cet effet un contrat prévoyant d'importantes indemnités en cas de rupture, « sauf en cas de démission ou licenciement pour faute grave » selon son avocate, Me Claire Fougea.

Après une saison à la tête du programme, les audiences ne remontent pas. Vincent Bolloré décide alors de se séparer d’elle. Selon Me Claire Fougea : « pour éviter d'avoir à payer l'indemnité contractuelle, les dirigeants de Canal+ vont invoquer une démission, puis, comme ils s'aperçoivent que ça ne tient pas la route, ils vont mettre en place un licenciement pour faute grave, dont les motifs ne tiennent pas non plus la route. »

L’avocat du milliardaire, Me Eric Manca, assure que tout cela est faux. Canal + lui aurait proposé une émission politique hebdomadaire à la place mais l’animatrice aurait « revendiqué un limogeage là où il n'y en avait jamais eu, et a tenté de passer en force pour obtenir le paiement d'une somme assez rondelette [ses indemnités de départ, ndlr] qui était due s'il y avait eu une exécution loyale de son contrat de travail. »

Aujourd’hui, Maïtena Biraben est sûre d’elle : Vincent Bolloré « va le payer cher ». Elle a réclamé en tout 4.060.000 euros à Canal+, dont 2,55 millions d'indemnité contractuelle, 1,01 million pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et 500.000 euros pour préjudice moral.

L’animatrice ne lâchera pas l’affaire car « si Vincent Bolloré est breton, moi je suis basque ». Le verdict sera rendu le 27 septembre.