Vincent Vinel revient sur son parcours avant « The Voice ».

« J’ai souffert de discrimination »

Le 18 février dernier, les téléspectateurs découvraient un certain Vincent Vinel. En reprenant à sa sauce « Lose Yourself d’Eminem », le parisien de 21 ans n’a pas tardé à conquérir le public et le jury de The Voice.

Interviewé par le magazine Gala, le jeune artiste malvoyant a choisi de revenir sur son enfance, lui qui à l’âge de 3 ans a été adopté dans un orphelinat bulgare. « Dans le système scolaire, quand t'es différent, c'est difficile. J'ai souffert de discrimination envers les handicapés, de moqueries. Mais je suis quelqu'un d'éminemment positif, je suis dans un élan vital de dépassement, je vais toujours de l'avant » C’est en 3e que Vincent décide de quitter le secondaire pour profiter de cours particuliers à domicile. « C'était pas mon truc, ça ne m'intéressait pas. Je n'étais pas mauvais... »

Brigitte sa maman, institutrice à l’hôpital Necker et Michel son papa, professeur d’arts plastiques l’ont ensuite inscrit dans un CAP accordeur de piano, puis dans une école de radio. Deux formations qu’il quitta en cours de route pour se consacrer à la musique avant de se faire repérer par des casteurs de The Voice dans la gare Saint Lazare.

Et depuis Vincent n’est pas mécontent de prouver à ceux qui se sont moqué de lui qu’il est capable de rivaliser avec les meilleurs chanteurs de la compétition. « Forcément, il y a dans ma démarche un côté 'Toi, Michel, toi, Laurent, toi, Pascal, toi et toi aussi, vous vous êtes bien moqués de moi, eh ben voilà, je suis dans votre télé !' Ce n'est pas un leitmotiv, mais je suis heureux de montrer enfin ce dont je suis capable. »