Gangsterdam : Le dernier Kev Adams dans la polémique.

Un concept de « viol cool » déchaîne les critiques.

Le dernier film de Romain Levy avec Kev Adams gagne une polémique comme promotion de film.

Le long métrage fait même la Une du quotidien « 20 minutes » mais pas pour de bonne raison. « Un film adominable » cela se passe de tout commentaires.

Une interdiction aux moins de 12 ans semble nécessaire pour le journal. « Et pourtant, le film contient nombre de vannes sur (dans le désordre) les juifs, les Arabes, les homos, les femmes et le viol. Qu'en retiendront les ados, à qui le film, porté par Kev Adams, est destiné ? » précise son article. 

Une scène bien particulière retient l’attention des journalistes. « Celle durant laquelle quatre amis obligent leur ennemi à pratiquer une fellation sur son garde du corps en le filmant. Hilarant pour les personnages et pour les spectateurs. Mais si le mot n'est jamais prononcé, il s'agit pourtant d'un viol. C'est une caricature du méchant, il a tué tranquillement son père dans la scène précédente, justifie le producteur. La gêne fait rire. »

"Je te parlais d'un viol cool"

Ensuite c’est une réplique qui retient l’attention. Lors d’un passage à tabac de prostituées et une scène où « Durex », le copain réac, raciste, antisémite, homophobe veut absolument violer une femme « On s'est mal compris, je te parlais d'un viol cool, pas du viol triste où ça chiale, ça crie, ça porte plainte ! »

Dans un monde où il est de plus en plus difficile de faire de l’humour avec des sujets sensibles « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui » disait Coluche.

Emmanuel Piet, la présidente du Collectif féministe contre le viol, déclare « un viol "cool" n'existe pas... La menace, la contrainte et la violence n’ont rien de cool. Si on imagine un viol cool, ça s’appelle une relation sexuelle consentie, ce n’est donc pas un viol »

Le porte-parole d’Osez le féminisme « ce genre de phrases relève d’une culture où on pense qu’on l’avait bien cherché, que ça plaît aux femmes de se faire traiter comme des objets »

Par sa défense, l’acteur Kev Adams explique qu’il faut prendre la réplique en question au « quatrième degré ». « Quand il parle de viol cool, par exemple, c’est n’importe quoi. Cela ne veut rien dire »