Calogero condamné : la victime réplique

"Un vol est un vol"

Le chanteur français a été condamné pour "plagiat" par la Cour de Cassation, à propos de son tube "Si seulement je pouvais lui manquer", qui partagerait 63% de notes communes avec "Les chansons d'artistes" de Laurent Feriol.

Face à ce qu'il estime être une "injustice", Calogero avait tenu à adresser un message à l'attention de ses fans sur sa page Facebook. "Cela me fait beaucoup de mal (...) La route a été longue pour moi et je n'ai jamais rien volé à personne. Je n'ai jamais copié personne et ne le ferai jamais. C'est injuste, cela me fait mal et je voulais vous le dire" écrivait-il.

Pour "Public", la victime a décidé de répondre à l'interprète d'"Un jour au mauvais endroit", souhaitant rétablir la vérité. "Les experts sont formels. (...) Ça ne peut pas être une coïncidence, c'est le même tempo, la même structure, il suffit d'écouter le refrain pour s'en rendre compte (...) Ça fait douze ans que je demande réparation (...) J'ai dépensé environ 60.000 euros en experts et frais d'avocats. De plus, les avocats parisiens de Calogero nous ont pris de haut et traités comme des petits provinciaux minables." a-t-il réagi, en colère.

S'il n'accuse pas Calogero mais plutôt son "entourage", Laurent Feriol déclare ne pas rechercher la gloire ou une quelconque médiatisation. "C'est faux ! Je vis dans les Landes, je ne montre pas ma tête, je fais ma musique dans mon coin et ça me va très bien. Le milieu parisien ne m'intéresse pas du tout, mais un vol est un vol" a-t-il clarifié.

Après le carton de son précédent album "Feux d'artifice", écoulé à plus de 700 000 exemplaires, Calogero prépare actuellement son nouvel opus, dont la date de sortie n'a pas encore été annoncée.
 
 

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