Une raison d’aimer les insectes

Ils rapportent entre 2,3 et 5,3 milliards d'euros chaque année

On parle bien sûr, de la part de la production végétale en France pouvant être attribuée à l'action des insectes pollinisateurs. Ils rapporteraient en effet entre 2,3 et 5,3 milliards d’euros selon un rapport du ministère de l’environnement. 

Ces sommes représentent 5,2 à 12% de la valeur totale de la production végétale française.  

« Ces valeurs montrent la nécessité de l'action politique en faveur de la protection des insectes pollinisateurs », comme les abeilles et les bourdons dont les populations sont en déclin, écrit Laurence Monnoyer-Smith, commissaire générale au développement durable.

Des régions plus dépendantes aux insectes que d’autres.

Les régions agricoles sont évidemment les plus dépendantes. Il y a aussi les zones viticoles et céréalières, moins exposées, et les zones de production de fruits et légumes. Le Pas-de-Calais est ainsi peu dépendant (1,2%), contrairement aux Hautes-Alpes (54,4%).

En tout, c’est une dizaine de départements (Alpes-de-Haute Provence, Bouches du Rhône, Ardèche, …)  Qui ont un indice de vulnérabilité dépassant les 20%, «la totalité de ceux-ci étant située dans le Sud de la France ». « Cela prouve une forte concentration des enjeux de la préservation des pollinisateurs dans cette partie du territoire », souligne le rapport, « d’autant que l'activité apicole y est très importante ».

Une étude qui a de quoi filer le bourdon.